Suite à la publication, mardi 28 juin, du Rapport d’enquête du commissaire aux services en français François Boileau sur les écoles de langue française dans la région du grand Toronto, intitulé Quand le plus élémentaire devient secondaire, nous avons recueilli les réactions de Ronald Marion, président du Conseil scolaire public Viamonde, et de Réjean Sirois, directeur de l’Éducation du Conseil scolaire catholique (CSDCCS).
Bien que l’on apprécie les recommandations du commissaire réclamant des changements pour faciliter le transfert d’écoles entre conseils scolaires, «le rapport omet de référer à la réalité qui varie grandement d’un conseil à un autre et qui influence nos besoins respectifs», selon Ronald Marion.
«Les conseils scolaires francophones, Viamonde et catholique, sont en pleine croissance, tandis que le Conseil anglophone public (TDSB) est en décroissance», rappelle Ronald Marion.
Plus que 10 écoles, pas seulement à Toronto
«Notre conseil, nouvellement arrivé depuis 1998, est en pleine expansion, en train d’établir son réseau d’écoles en Ontario. Ce qui exige nécessairement plus de financement et non pas seulement à Toronto, mais à grandeur de l’immense territoire que nous desservons.»
Selon le président de Viamonde, le rapport du commissaire présente des recommandations à la lumière de 2011: «Le rapport mentionne que la communauté franco-torontoise a besoin de dix écoles de plus pour combler les besoins de la population à l’heure actuelle.»