École des Affaires publiques et internationales: «faire connaître le potentiel»

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Publié 09/06/2009 par Guillaume Garcia

Les étudiants de l’École des Affaires publiques et internationales du Collège Glendon, la première au Canada à être bilingue, impressionnent Diane Morissette, fonctionnaire de Service Canada en résidence à Glendon dans le cadre du programme Fonctionnaire en résidence. Après cinq mois passés à les côtoyer, la dynamique directrice principale de la Gestion des questions stratégiques fait un premier bilan de cette nouvelle expérience.

«J’ai déjà réalisé tous mes objectifs», commence très enjouée Diane Morissette. Elle devait apporter un côté pratique à la formation, montrer la manière dont les théories qu’on leur enseigne se concrétisent. Elle réussit pour le moment très bien sa mission.

Surprise par le potentiel des étudiants, elle a cherché à leur faire valoriser leur savoir et savoir-faire. «C’est une génération avec beaucoup d’ouverture, ils ont déjà beaucoup d’expérience mais ignoraient sa portée», explique-t-elle. Très impliquée dans la réussite de ses jeunes, Diane Morissette a, conjointement avec l’équipe dirigeante de la maîtrise, développé ses réseaux pour aider les étudiants à trouver un stage dans leur domaine de prédilection.

Elle ne cache pas sa joie quand elle annonce que tous ont trouvé un stage dans la fonction publique, soit fédérale, soit provinciale. C’était là un des principaux objectifs, faire connaître cette école à ses collègues, toute jeune puisqu’il s’agit de la première promotion. «La fonction publique est sérieuse dans sa volonté de renouvellement; Glendon offre une maîtrise vraiment bilingue et aujourd’hui ça apporte des opportunités», affirme t-elle.

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Elle qui se déclare «bien inscrite dans la philosophie de Glendon», croit sincèrement dans la nécessité de rendre réelle la culture du bilinguisme dans la fonction publique. «Cet idéal de bilinguisme, de diversité, le collège Glendon en a fait sa philosophie.»

Bien installée à Toronto, vantant «l’ouverture d’esprit» des personnes qui travaillent avec elle, Diane Morissette va pouvoir commencer sereinement ses recherches cet été afin de découvrir la seconde cohorte d’étudiants qui arrivera en septembre. Elle va continuer d’apporter son expérience de la fonction publique aux étudiants et compte «si on vivait dans le meilleur des mondes», les aider à trouver un emploi dès la fin de leurs études.

Consciente de la chance qu’elle avait de participer à cette aventure qu’est le lancement de cette maîtrise des Affaires publiques et internationales, Diane Morissette savoure aujourd’hui son bonheur de pourvoir aider à la fois la fonction publique dans sa quête de renouvellement et ses étudiants dans leur volonté d’offrir leurs talents à l’État.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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