Développez une carrière internationale

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Publié 16/08/2011 par Annik Chalifour

Le commerce international et l’aide humanitaire ont drastiquement augmenté au cours de ces 30 dernières années, générant toute une panoplie de nouvelles professions liées à des carrières internationales. Jean-Marc Hachey, auteur de l’ouvrage The BIG Guide to Living and Working Overseas, rencontré par L’Express, propose un outil Web www.workingoverseas.com fondé sur la 4e édition de son volume de 1800 pages publié en 2004 et ayant pour objectif d’orienter les 18-30 ans vers l’acquisition des compétences essentielles pour vivre et travailler efficacement outre-mer. 70 institutions académiques du Canada et d’ailleurs ont acheté l’accès à cet outil éducatif d’avant garde.

Bien que le site soit rédigé en anglais, les thèmes principaux ont été traduits vers le français sous la forme de fiches aide-mémoire conçues pour aider l’étudiant universitaire (et même les 50 ans et plus qui se réorientent vers l’international) à développer un plan de cheminement personnalisé axé sur la carrière internationale de son choix, ainsi que plusieurs sites d’employeurs internationaux francophones potentiels.

245 organismes canadiens et québécois et 496 des États-Unis figurent au répertoire du guide en plus d’organismes d’Australie et de Nouvelle-Zélande. «Nous sommes sur le point d’ajouter une liste d’organismes français», a mentionné l’auteur.

«Il est important d’offrir des ressources tant aux anglophones qu’aux francophones qui représentent nos deux langues officielles, et de répondre aux besoins des francophones aspirant à travailler à l’étranger par l’intermédiaire d’un organisme qui oeuvre en français.»

Vécu d’expatrié

«Les gens qui ont vécu et travaillé à l’étranger se distinguent de ceux qui n’ont pas voyagé; ils sont reconnaissables par un ensemble de caractéristiques communes à toute personne ayant un vécu international», cite l’auteur s’inspirant de son expérience.

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Jean-Marc Hachey a oeuvré auprès du Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies, d’Entraide universitaire mondiale, de Carrefour canadien international et du Programme de volontariat allemand.

À titre de rédacteur et chroniqueur spécialisé en développement de carrière internationale auprès de www.transitionsabroad.ca, M. Hachey a partagé ses stratégies d’emploi à l’étranger avec des milliers de personnes à travers The BIG Guide to Living and Working Overseas.

Son ouvrage suggère une trajectoire minutieusement planifiée et comprenant quatre étapes essentielles afin de bien se préparer à travailler dans un contexte d’économie mondiale.

QI international

Selon M. Hachey, «que vous envisagiez d’étudier, de faire du bénévolat, d’enseigner, de travailler ou de voyager à l’étranger, il faut être prêt à faire face à des recruteurs qui chercheront à évaluer votre QI international».

«Il s’agit de se familiariser avec les compétences recherchées par ceux qui recrutent dans une optique internationale. Être au courant des habiletés requises pour réussir à l’étranger, par exemple pouvoir démontrer que l’on est capable de travailler au sein d’un contexte interculturel.»

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Les huit premiers chapitres de l’outil Web orientent l’utilisateur vers les apprentissages de base pour travailler efficacement outre-mer, «en commençant par le développement de son QI international», soutient M. Hachey.

Cette première partie introductive traite, entre autres, de l’identité canadienne sur le marché international de travail, de l’importance d’apprendre une autre langue, des mythes associés à la vie d’expatrié incluant plusieurs témoignages de Canadiens vivant à l’étranger qui racontent leurs expériences, de la «lune de miel» à l’arrivée outre-mer jusqu’au choc culturel de retour au Canada.

Étape par étape

«La majorité des employeurs internationaux exigent une expérience préalable à l’étranger. Ils veulent s’assurer que vous disposez des compétences requises pour réussir à l’étranger», affirme l’auteur.

«Toute carrière internationale se construit étape par étape, au fil du temps. Pour développer votre QI international, de multiples expériences internationales successives seront nécessaires au courant de vos études universitaires. Démarrez tôt!», conseille M. Hachey aux étudiants.

L’outil propose en deuxième partie (chapitres 9 à 17) un menu truffé d’options permettant d’acquérir une expérience à l’étranger dont les programmes d’échanges de courte durée, les meilleures écoles d’études internationales au monde, les stages à l’étranger pour n’en citer que quelques-unes.

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Recrutement différent

Le recrutement international diffère du recrutement domestique. Selon M. Hachey, «il faut apprendre à vendre ses compétences internationales, à rédiger un CV international et se préparer pour une entrevue pour un poste à l’étranger.»

«Avant tout on doit savoir cibler sa recherche d’emploi et identifier des recruteurs internationaux dans son domaine d’intérêt.»

La troisième partie (chapitres 18 à 28) guide l’utilisateur vers plusieurs ressources en matière de recherche d’emploi dont comment promouvoir ses compétences internationales; les postes par régions du monde; la recherche d’emploi au retour au Canada.

Répertoire des carrières

«L’approche la plus efficace pour une recherche d’emploi orientée vers l’international consiste à cibler des employeurs internationaux implantés dans son propre pays d’origine et spécialisés dans le domaine d’activité qui nous intéresse», affirme M. Hachey.

«85 % des jeunes professionnels sortant de l’université partent pour l’étranger avec des organismes domestiques, firmes privées, ONG et des ministères. Une recherche par secteur d’activité constitue définitivement le meilleur moyen de trouver un emploi à l’international.»

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L’outil présente en quatrième partie (chapitres 29 à 41), les spécificités d’une recherche d’emploi à l’étranger dans les domaines les plus prisés et les risques d’une recherche spécialisée par pays «dont le taux d’échec est très élevé» selon l’auteur.

Les chapitres 29 à 34 traitent de carrières internationales dans les secteurs de l’enseignement, le développement international, le droit, l’ingénierie, la santé, et le travail de pigiste.

À titre d’utilisateur, on peut acheter l’accès au site soit pour une heure, un an ou deux ans:
www.workingoverseas.com

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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