Yves Bonnefont, le président de DS, nouvelle marque premium de Citroën née il y a à peine 100 jours, est affirmatif: l’Amérique du Nord fait partie de son plan stratégique. Il veut faire rouler la Divine, son nouveau concept, dans les 200 plus grandes villes du monde.
Pendant ce temps à Boucherville, sur la rive sud de Montréal, Jean Luc Monfort, président de Bathium, un fabricant de batteries pour véhicules électriques qui est une filiale du groupe français Bolloré, compte bien implanter en Amérique du Nord la «Bluecar» électrique dans les systèmes de partage tels Auto Share ou Car To Go.
Bolloré cible Toronto, puisque leur stratégie d’implantation s’inscrit au travers deux principaux critères: les villes de plus d’un million d’habitants et une volonté politique locale d’aménager une flotte de véhicules auto-partagés. En effet, ces services privés dépendent de partenariats avec les pouvoirs publics pour l’installation des infrastructures se stationnement et les bornes de chargement électrique.
En 2015, Indianapolis sera la première municipalité nord-américaine à choisir la voiture française.
Deux signaux
Ces deux signaux forts sonnent le retour des automobiles françaises au Canada après 30 longues années d’absence.