La mort peut paraître une épreuve insurmontable, surtout lorsqu’elle touche un être cher. Serait-ce encore plus vrai en temps de pandémie?
D’Est en Ouest du Canada, les rites funéraires ont dû être adaptés pour respecter les nouvelles règles de quarantaine et de distanciation physique qui font aujourd’hui partie du quotidien.
En date du 6 mai 2020, le Canada comptait plus de 62 000 cas confirmés de coronavirus, dont plus de 33 000 au Québec, province la plus touchée du pays. «Les funérailles sont toutes reportées», indique d’emblée Maryse Dubé, responsable des rituels funéraires au sein de la Fédération des coopératives funéraires du Québec (FCFQ).
Comme les rassemblements sont désormais interdits, la solution proposée aux familles endeuillées est une cérémonie diffusée sur internet. «La cérémonie est virtuelle, car on n’a pas le choix, mais ce n’est pas l’idéal», convient Mme Dubé.
Cérémonies plus courtes chez les Juifs
En Ontario, où près de 19 000 cas de COVID-19 étaient confirmés en date du 6 mai, le cimetière juif Toronto Hebrew Memorial Parks (THMP) a mis en place un protocole afin de respecter les règles dictées par le gouvernement de l’Ontario.