Des élèves de la TFS en Équateur

Coopération Nord-Sud

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 20/04/2010 par Darnace Torou

Pendant douze jours le mois dernier, seize élèves de la Toronto French School encadrés par deux enseignants ont séjourné en Équateur, dans le cadre d’un projet Toronto French School/Free The Children, dans le contexte de bénévolat communautaire international.

Après Quito, la capitale, l’équipe s’est rendue à Chizmaute, village de la communauté Quichua, perché en altitude. Un défit à relever pour ces jeunes qui ne connaissaient du sous-développement des nations que par les reflets calculés de la télévision.

Le but du séjour était de construire une cuisine fonctionnelle complétée par un réfectoire afin d’amoindrir les dangers physiques et d’hygiène encourus par les élèves, en raison de la proximité de la cuisine et du réfectoire en cas d’incendie. C’était la situation avant leur arrivée.

Une riche expérience vécue par ces jeunes qui ont appris à fabriquer du béton à partir de ses composantes de base, transporter des sacs de ciment, des seaux d’eau, à utiliser des brouettes de gravillons et du sable et à mouler le tout dans la bonne humeur en maniant la pelle. À cet enrichissement en maçonnerie s’est ajoutée une expérience de la ferme à savoir traire les vaches, faire paître les moutons et surtout… utiliser les latrines!

Le voyage a eu son aspect académique, car les élèves et leurs encadreurs, Mme Susan Tonin et M. Ernest Ngongo, ont visité un site historique, mis le pied sur l’équateur, cette fameuse ligne qui divise le globe en deux hémisphères et effectué une escapade dans la forêt équatoriale, sans compter les soirées de réflexion, mise en commun et partage des expériences.

Publicité

Les élèves ont été ravis de vivre ces réalités et d’apprécier la motivation des jeunes équatoriens dans l’apprentissage, malgré le dénuement. Ils ont été surtout touchés par les femmes, accablées de travail, bébés au dos, mais toujours de bonne humeur et très attentives aux besoins de tous.

Ils disent, à l’unisson, avoir été impressionnés par les différences criantes de conditions de vie, mais d’avoir compris que l’on pouvait vivre autrement et simplement. Certains ont souhaité un séjour plus prolongé, tandis que d’autres affirment être prêts à renouveler l’expérience!

Incontestablement, des vocations sont nées!

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur