Le 20 novembre 1989, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). C’est le premier texte international à reconnaître que les enfants sont des sujets de droit et des personnes dotées de libertés (résolution 44/25).
Globalement, de 1989 à 2014, d’énormes progrès ont été réalisés dans la protection des droits des enfants à travers le monde. Si l’Unicef note une baisse de la mortalité infantile, une hausse du nombre d’élèves scolarisés ou encore une meilleure prise en charge des filles.
La CIDE est le document plus consensuel après la Déclaration universelle des droits de l’homme, par 193 États. Seul un État, le Soudan du Sud ne l’a pas signé tandis que deux l’ont signé sans le ratifier: la Somalie et les États-Unis. La peine de mort des mineurs est sans doute l’obstacle insurmontable à la ratification américaine.
Pour le 25e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a publié un rapport intitulé La Situation des enfants dans le monde – Réimaginer l’avenir, l’innovation pour chaque enfant dans lequel il appelle les gouvernements, les professionnels du développement, les entreprises, les militants et les communautés à travailler ensemble pour faire émerger de nouvelles idées afin de faire face aux problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants – et trouver de nouveaux moyens de transposer à plus grande échelle les innovations locales les plus prometteuses.
L’Unicef reconnaît que les droits de millions d’enfants sont violés chaque jour, les 20% d’enfants les plus démunis du monde courent deux fois plus de risques que les 25% les plus riches de mourir avant leur cinquième anniversaire, près d’un enfant sur quatre dans les pays les moins avancés travaille, et des millions d’enfants sont régulièrement victimes de discrimination, de violences physiques et sexuelles, de maltraitance et de négligence.