Dépistage du diabète au Centre francophone

Êtes-vous une personne à risque?

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Publié 30/11/2010 par Annik Chalifour

Le Centre francophone, 22 rue College, a proposé une Journée portes ouvertes, samedi 27 novembre, dans le but de sensibiliser les membres de la communauté franco-torontoise aux risques de développer le diabète. «Le diabète est silencieux. Si on apprend tôt qu’on est atteint de la maladie, on pourra mieux la gérer et freiner les risques de complications à long terme», a commenté Thérèse Tremblay, infirmière communautaire du Centre francophone et animatrice de l’événement.

«Il est fortement conseillé aux gens de 40 ans et plus de passer un test annuel de dépistage du diabète, car il s’agit d’un groupe plus à risque de développer le diabète de type 2», a expliqué l’infirmière.

Les personnes atteintes du diabète de type 2 souffrent d’une production insuffisante d’insuline, ou bien chez certains, l’insuline sécrétée n’accomplit pas son travail adéquatement, entraînant l’augmentation du taux de sucre dans le sang. La très grande majorité des personnes diabétiques appartiennent au diabète de type 2.

En 2002, on recensait 600 000 cas de diabètes en Ontario; aujourd’hui il y en a un million! 200 000 personnes seraient atteintes de la maladie et ne le savent pas… «Les principaux symptômes incluent, entre autres, une fatigue extrême, une soif inhabituelle et l’envie fréquente d’uriner», a précisé l’animatrice.

Alimentation, sédentarité et stress

Les causes du diabète sont reliées à l’alimentation trop riche en sucre, gras et féculent, au manque d’activités physiques (on recommande un minimum de 30 minutes d’exercices physiques par jour) ainsi qu’à un niveau de stress élevé mal géré.

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Or on sait que de façon générale en vieillissant, le métabolisme ralentit, l’activité physique diminue et la gestion du stress peut s’avérer plus difficile: autant de raisons pour passer le test annuel du dépistage du diabète à partir d’un certain âge…

«Quand la maladie n’est pas bien contrôlée, de nombreuses complications peuvent se développer à long terme. Comme les maladies cardiaques, les problèmes rénaux, la dysfonction érectile, la perte de la vue, des problèmes neurologiques», a détaillé Thérèse Tremblay.

Les statistiques de l’Association canadienne de diabète révèlent qu’on retrouve des pourcentages plus élevés, parmi les groupes à risque, de personnes d’origine autochtone, africaine et latino-américaine. Il est possible que ce fait soit lié, entre autres, à un changement drastique d’environnement de vie, par exemple l’immigration dans certains cas.

Santé vs mode de vie

«Le plus important est de comprendre que notre mode de vie influence notre bien-être, que le dépistage précoce du diabète est indispensable pour mieux gérer les complications éventuelles associées à la maladie et d’acquérir les habiletés pour gérer sa situation de santé par soi-même», a ajouté Catherine Couture, diététiste du Centre francophone.

Les personnes atteintes du diabète ont besoin de s’entourer d’une bonne équipe et d’un réseau de soutien.

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Ce réseau peut comprendre la famille, mais aussi toute une gamme de services qu’offre le Centre francophone par l’intermédiaire de ses diététistes, infirmières et médecins en plus du service d’interprètes lors de visites requises auprès de spécialistes tels les endocrinologues, cardiologues

Avis aux intéressés, le Centre francophone offrira un 1er atelier de cuisine diététique et multiculturelle, mardi 7 décembre, de 18h à 20h, au 22 rue College.

Au cours de la Journée de samedi, les membres du public ont été invités à rencontrer individuellement différents professionnels de la santé du CFT pour faire un test de glycémie, la prise de tension artérielle, connaître son poids et sa taille tout en recevant des tableaux de classification du risque pour la santé en fonction de l’indice de masse corporelle et du tour de taille.

Avez-vous plus de 40 ans? Un petit surplus de poids? Un membre de votre famille atteint de diabète? Une tension élevée? Il est temps de vous sensibiliser au diabète.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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