Le devoir d’un pape nécessite «la vigueur du corps et de l’esprit», a expliqué Benoit XVI en annonçant au début de la semaine dernière qu’il quittait ses fonctions à la fin du mois.
La nouvelle – du jamais vu en 600 ans – a évidemment fait le tour du monde et fait jaser toute la chrétienté.
«C’est une décision inspirée», pense l’abbé Justin Desroches, curé de la paroisse francophone du Sacré-Coeur au centre-ville de Toronto.
En entrevue à L’Express, le père Desroches ne se dit «pas vraiment surpris» de la décision du pape: «On en parlait déjà vers la fin du règne de Jean-Paul II quand on le voyait décliner physiquement».
Geste moderne
Aux termes «démission», «abdication», «renonciation» pour décrire le geste du souverain pontife, le père Desroches préfère «départ». «Son geste est moderne, positif, et ça ouvre la porte à autre chose», ajoute-t-il, optimiste.