Juste avant d’être élu à la présidence de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Denis Vaillancourt avait eu l’occasion d’assister à un débat organisé par l’AFO intitulé «Les 100 prochaines années de la francophonie en Ontario», où plusieurs jeunes francophones donnaient leur avis sur la question. L’Express a voulu savoir ce que le nouveau président de l’AFO pensait de cet avenir et des problématiques qu’il restait à poser pour un épanouissement plus grand des francophones.
Depuis son élection, Denis Vaillancourt voyage à travers la province à la rencontre des différentes communautés, pour se faire connaître, et pour les connaître. «Je m’approprie les dossiers, c’est pas de l’inconnu, mais il faut être à la hauteur de la complexité et de la diversité de la francophonie ontarienne», relance celui qui a justement fait campagne avec en ces termes.
L’avenir n’est pas sombre pour les francophones de l’Ontario. Malgré un début de débat quelque peu pessimiste sur la situation de la francophonie Ontarienne vue par les jeunes invités, dont Jean-Michel Ouimet, ancien directeur de l’APCM, Mehdi Hamdad, chanteur-compositeur et Andréanne Germain, cinéaste.
«C’était un panel fort intéressant. Mon premier réflexe a été d’être assez pessimiste, mais finalement c’est assez optimiste. On a un bel avenir dans le domaine artistique. En Ontario français on a une belle brochette d’artistes, c’est un domaine où les Franco-Ontariens se distinguent», analyse l’ancien directeur d’école.
La vitalité du monde artistique représente selon lui un bon indicateur de la vitalité global d’une communauté. Ceci appuyé par un bon réseau d’institutions.