Kathleen Wynne réélue première ministre de l’Ontario? Pauline Marois réélue au Québec? Rob Ford réélu maire de Toronto? Ce sont là quelques-uns des événements politiques, certains plus probables que d’autres, qui pourraient se produire en 2014.
Le déclenchement d’élections générales au printemps ou à l’été est quasi-certain en Ontario et au Québec, où les gouvernements libéral et péquiste sont minoritaires. Pour les Torontois, le scrutin du 27 octobre n’arrivera pas assez vite.
Malgré une performance très médiocre au chapitre du contrôle et de la rationalisation des dépenses publiques, le Parti libéral de l’Ontario pourrait faire mieux que la dernière fois et retrouver une majorité de sièges à Queen’s Park, s’il faut en croire les sondages.
Rattrapée par des erreurs de l’administration précédente et excellant surtout dans le surplace, Kathleen Wynne tire son épingle du jeu par sa personnalité engageante, sa maîtrise des dossiers et son instinct politique affiné.
Malgré tous ses efforts, le chef conservateur Tim Hudak ne semble pas réussir à persuader une majorité de citoyens de l’importance de donner un coup de barre à droite afin d’éviter un iceberg financier. Peu de gens distinguent cette menace dans le brouillard d’intérêts bien défendus et d’illusions trop confortables.