Une rencontre qualifiée d’historique a eu lieu jeudi 4 juin dans les locaux de la fondation Trillium de l’Ontario. La ministre déléguée aux Affaires francophones, Madeleine Meilleur, dévoilait la nouvelle définition, plus inclusive, du qualificatif francophone au niveau statistique. Sera considérée comme francophone toute personne parlant le plus souvent français à la maison. Ce changement fait suite aux recommandations émises par François Boileau, commissaire aux services en français, dans son rapport de l’an passé.
Lors de son discours, la ministre a insisté sur le changement de visage qu’a vécu la francophonie de l’Ontario et donc sur la nécessité de rendre la définition de francophone plus inclusive. Élargir ainsi la francophonie permettra, par exemple, à quelqu’un qui n’a pas le français comme langue maternelle mais qui vit en français en Ontario de prétendre au titre de francophone, pour la santé, l’éducation.
Tous les services dont bénéficient actuellement les francophones seront donc ouverts à, ce chiffre reste pour le moment une estimation, près de 50 000 personnes supplémentaires.
Cela correspondrait à une augmentation de 0,4 % de la communauté francophone en Ontario, qui passerait de 4,4 % à 4,8 %.
«La communauté francophone désirait une définition plus inclusive qui reflète mieux sa diversité. Cette nouvelle définition donnera au gouvernement une meilleure idée de la demande pour les services en français dans la province et aidera ainsi les ministères à mieux planifier la prestation de ces services», a indiqué Madeleine Meilleur.