Définition plus inclusive de la francophonie: les conseils scolaires sont prêts

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Publié 23/06/2009 par Guillaume Garcia

Les responsables sont formels, la définition plus inclusive de la francophonie annoncée le 4 juin n’aura que peu d’impact sur les admissions opérées par les conseils scolaires, ceux-ci étant déjà largement ouverts aux nouveaux immigrants. Au niveau agenda, les politiques d’admissions révisées entreront en vigueur le 15 janvier 2010.

Les écoles devront réviser leur processus d’admission afin de le normaliser davantage et de rendre leurs écoles plus accueillantes pour les nouveaux arrivants francophones, les nouveaux arrivants ne parlant ni français ni anglais, les enfants ayant des grands-parents dont la langue maternelle est le français, les familles dont un des parents ne parle pas français, dit le communiqué du gouvernement de l’Ontario.

«En adoptant des modalités d’admission plus inclusives, non seulement l’école de langue française permettra à un plus grand nombre d’élèves d’atteindre leur plein potentiel, mais contribuera aussi à l’épanouissement de la francophonie en Ontario», indique Kathleen Wynne, ministre de l’Éducation.

Du côté des conseils scolaires, on se réjouit d’une telle annonce, «mais qui ne va pas changer beaucoup de choses, nos écoles étant déjà très ouvertes», avoue Gyslaine Hunter-Perreault du CSDCSO.

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Même son de cloche du côté catholique: «Le changement de définition augmente le nombre de personne, mais cela n’a pas d’impact direct. C’est surtout (cette annonce, ndlr) pour les nouveaux arrivants, mais le processus de nos conseils d’admissions ne change pas», explique Bernard Lavallée, directeur de l’éducation au CSDCCS.

Pour la surintendante de l’éducation au CSDCSO, cette annonce du gouvernement est surtout utile pour «harmoniser les conseils». «On a toujours fonctionné avec une définition élargie de la francophonie, mais nous ne sommes pas des écoles d’immersion», précise-t-elle.

Si quelques nouveaux élèves viendront frapper à la porte des conseils scolaires francophones, ils seront ravis de les accueillir, mais à les entendre, cela représenterait un chiffre anecdotique.
– Guillaume Garcia

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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