Une trentaine de personnes ont débattu de la renaissance d’un comité francophone à l’Hôtel de Ville de Toronto, jeudi soir dernier au Salon du livre de Toronto, qui se déroulait à la Bibliothèque de références. Peu d’entre eux paraissaient en connaître l’histoire et le mandat, mais tous s’accordaient pour dire que c’est une bonne idée et qu’il serait important que ce comité soit représentatif de la communauté.
Thomas Gallezot, un comédien français établi à Toronto depuis quatre ans, actif au Théâtre français de Toronto, au Centre francophone et à l’ACFO-Toronto, avait organisé cette réunion au moyen d’une chaîne de courriels, suite à la nouvelle voulant que le Conseil municipal allait bientôt voter (peut-être dès sa séance du 16 décembre) pour la création d’un sous-comité des affaires francophones attaché au Comité de gestion de la Ville (Government Management Committee).
Ce sous-comité fonctionnerait en français et servirait de pont entre la communauté francophone et l’administration municipale. Il serait composé de six personnes et coprésidé par un conseiller municipal et un membre de la communauté. Généralement, la Ville procède par appel de candidatures.
Individus ou organismes?
Une rumeur qui alimentait les discussions, jeudi soir, voulait que le nouveau sous-comité soit représentatif des organismes francophones de Toronto, plutôt que composé simplement de citoyens intéressés. On a notamment souligné que les représentants de la francophonie au sein du sous-comité devraient peut-être être choisis en fonction des champs d’action du gouvernement municipal.
Dans un courriel envoyé à la ronde dimanche, Thomas Gallezot estime que son «Rassemblement pour un comité qui nous ressemble» a été un succès. Il invite ceux et celles qui sont intéressés à participer au groupe de réflexion sur la représentation communautaire, qu’il souhaite créer, de le contacter à [email protected].