Au cours des 10 dernières années, la région de Toronto a reçu plus de 52% des immigrants francophones en Ontario (plus de 32% choisissant Ottawa), venus surtout de l’Île Maurice, du Liban, de France, de la République démocratique du Congo (RDC Kinshasa) et du Maroc.
Pour tout l’Ontario, 4559 immigrants (13%) sont venus du Liban, 4454 (13%) d’Haïti, 3744 (11%) de la RDC, 2939 (8%) de France, 2765 (8%) du Maroc et 2759 (8%) de l’Île Maurice.
Ce sont là quelques-unes des données que l’on retrouve dans une récente étude de Kathryn Barber, doctorante en politiques de l’immigration à l’Université Ryerson.
Elle a planché là-dessus l’été dernier dans le cadre d’un poste d’assistante-chercheuse créé par le Centre de recherche en immigration et établissement de l’université Ryerson (Ryerson Centre for Immigration and Settlement) et le ministère des Affaires civiques et de l’Immigration de l’Ontario. Ce serait la première étude sur l’immigration francophone à s’intéresser principalement à l’Ontario.
Mauriciens ou Martiens?
L’importance des Mauriciens dans ses tableaux en étonne plusieurs. On en croise rarement dans les activités francophones et ils seraient relativement peu nombreux à utiliser nos services sociaux.