Nos gouvernements sont à court de munitions pour garantir une certaine stabilité des marchés financiers et relancer nos économies.
En fait, la plupart des prévisions officielles sont trop optimistes, notamment en Europe où l’on mise toujours sur une croissance de 1 % malgré l’avalanche de mauvaises nouvelles venant de la zone euro.
Plusieurs pays sont donc en «déni total», avertit Marc St-Pierre, vice-président chez Fonds Dynamiques, ex-économiste de grandes banques canadiennes, qui était mercredi dernier le conférencier du premier déjeuner du Club canadien de Toronto à se tenir à l’extérieur de la Ville Reine.
L’événement, qui a rassemblé une soixantaine de personnes à l’hôtel Delta de Markham, était organisé conjointement par le Club et l’AFRY, l’Association des francophones de la région de York, qui a le vent dans les voiles en raison de la croissance démographique importante des villes se trouvant immédiatement au nord de Toronto.
Investir par secteur
M. St-Pierre s’intéressait principalement à la performance des marchés boursiers en ces temps difficiles.