Après les 16 matchs du premier tour dans cette édition 2010 de la Coupe du monde de la FIFA, on peut maintenant affirmer que le spectacle n’est pas vraiment au rendez-vous. L’Espagne fait la belle et se fait cueillir par des Suisses vaillants, le Brésil gagne à l’italienne et les Pays-Bas remercient encore les Danois pour leur but contre leur camp. Même si dans l’absolu le foot n’en a pas besoin, ce n’est pas comme ça qu’il séduira les Nord-Américains et les sceptiques du ballon rond.
«Le soccer c’est plate à regarder». Ce mot lu sur le réseau social Facebook peut traduire une méconnaissance totale du foot de la part d’un Québécois plutôt porté sur le hockey, mais en y réfléchissant bien, il traduit ce que beaucoup de partisans ressentent depuis le début de la compétition la plus regardée de la planète.
Quatre-vingt-dix minutes multipliées par le nombre de matchs joués au premier tour (16) cela fait 1440 minutes (24 heures) et seulement 25 buts. À part le carton de l’Allemagne face à l’Australie, et la victoire des Pays-Bas face au Danemark, aucun pays n’a gagné par plus d’un but d’écart et déjà 6 matchs nuls ont eu lieu.
Peu sont les partisans qui peuvent se sentir fiers de leur équipe et de la manière dont elle joue puisque la plupart des matchs ont été lents, voire vraiment ennuyants.
Alors vraiment plate le soccer? On pourrait dire ça en effet. Les Coupes du monde et d’Europe étant d’ailleurs propices aux longs matchs qui se concluent par un nul ou une petite victoire.