Comment «revitaliser» le Waterfront en fermant l’aéroport des îles?

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Publié 28/03/2006 par Philippe Porée-Kurrer

(Lettre adressée à Olivia Chow, députée de Trinity-Spadina)
Je ne peux pas comprendre comment vous pourrez «revitaliser» le Waterfront en fermant l’aéroport des îles?

D’une part le Waterfront n’a jamais été bien vivant. D’autre part, il me semble au contraire que si l’on pouvait transporter des centaines de milliers de personnes directement au centre-ville par la voie des airs et dans des avions moins nocifs à l’environnement que dans les véhicules traversant le Gardiner, ce serait là un bon moyen de «revitaliser» le Waterfront, qui est actuellement en léthargie.

Nous sommes au centre-ville de Toronto, faut-il vraiment espérer pouvoir y vivre comme à la campagne? Pour celles et ceux qui désirent un peu plus de «calme», notre pays est immense et offre toute la quiétude possible pour qui en est friand.

Il me semble que les gens qui font le choix de vivre an centre d’une métropole doivent savoir à quoi s’attendre, et non seulement cela, mais souvent souhaitent un certain niveau d’«énergie» dans l’air.

Je ne comprends absolument pas votre position qui risque de causer un tort considérable à la métropole. Les avions, de toute façon, doivent atterrir quelque part, les dégâts causés à la planète seront les mêmes peu importe le lieu. Peut-être même que des mesures seront prises pour inventer et construire des appareils plus silencieux et moins polluants, si on accepte de les voir se poser devant chez nous.

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Et tous ces passagers qui atterrissent à Pearson doivent ensuite utiliser un moyen de transport pour se rendre au centre-ville, ce qui génère davantage de pollution. La pollution est un problème global, la planète souffre tout autant des gaz émis à Pearson qu’au centre-ville, et même davantage si l’on considère que les passagers ne sont pas arrivés au terme de leur destination.

Travailler pour l’environnement ne consiste pas à pratiquer la politique de l’autruche. Cette attitude me semble un peu démagogique. Je comprendrais mieux que vous vous battiez pour installer un péage sur le Gardiner et le Don Valley. Les bénéfices pourraient servir à améliorer les transports publics. L’avion est généralement un moyen de transport public.

Aussi, nous avons ici, juste derrière nous, un abattoir qui diffuse à la ronde des odeurs épouvantables, au point où c’est souvent une épreuve que de traverser à pied le secteur Bathurst et Front; un secteur où se construisent actuellement des milliers de condominiums. Ça c’est une nuisance! Allez-vous soulever un débat sur ce point?

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