Resserrer les liens entre la fonction publique fédérale et l’École des affaires publiques et internationales du Collège Glendon, telle est la mission de Diane Morissette, directrice principale de la Gestion des questions stratégiques à Service Canada, participant au programme de l’École de la fonction publique du Canada lancé en 2002 Fonctionnaire en résidence.
La fonction publique canadienne vieillit et pour contrer ce phénomène, le gouvernement fédéral a lancé plusieurs initiatives pour se rapprocher des jeunes bilingues potentiellement futurs cadres dans la fonction publique. Après plus de 25 années de carrière dans la fonction publique, Diane Morissette relève un nouveau défi et interviendra, pendant deux ans, au Collège Glendon, principalement à l’École des affaire publiques et internationales, dans le cadre du programme Fonctionnaire en résidence. Ce programme développé par l’école de la fonction publique canadienne permet aux fonctionnaires d’aller vivre une expérience nouvelle, et d’apporter la leur, dans un cadre de travail différent de celui de la fonction publique.
Le Collège Glendon, qui met le bilinguisme et le multiculturalisme au premier plan, a rejoint sur ce point le souhait de la fonction publique canadienne de valoriser ces deux dimensions présentes chez les jeunes. Glendon a effectué une demande auprès du programme pour bénéficier d’un fonctionnaire en résidence et, a obtenu une réponse positive. Brian Desrosiers, responsable de l’École des affaires publiques et internationales, se réjouit de l’acceptation du dossier: «C’est une ressource qu’on est très content d’avoir, cela va aider au développement de l’école, on va pouvoir aller plus loin avec la fonction publique pour qu’ils nous connaissent mieux.»
Se connaître, échanger, tisser des liens, les mêmes objectifs reviennent du côté du Collège Glendon et de celui de Diane Morissette. La dynamique fonctionnaire entrera en poste le 12 janvier prochain et compte bien montrer aux étudiants que l’on peut «s’épanouir dans la fonction publique» et qu’il ne «faut pas penser que c’est statique». Cette diplômée d’anthropologie n’a pas hésité longtemps avant d’accepter la proposition de venir à Glendon: «C’est merveilleux qu’on me donne cette possibilité après 25 ans de services», avoue t-elle.