Collège Boréal: un nouveau campus torontois pour 600 étudiants en 2018

Le plus haut taux de satisfaction de la province

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Publié 24/04/2012 par François Bergeron

Le Collège Boréal, dont les 400 étudiants torontois inaugureront leurs nouveaux locaux du 1, rue Yonge, en septembre prochain, travaille déjà à «l’acquisition ou la construction» d’un véritable campus torontois de 100 000 pi² prévu pour 2018. Le Collège accueillerait alors plus de 600 étudiants.

C’est ce qu’a confirmé le président du Collège Boréal, Denis Hubert-Dutrisac, à la tribune du Club canadien de Toronto mardi le 17 avril dernier. Les nouveaux locaux dans l’édifice du Toronto Star font environ 50 000 pi².

À Toronto, Boréal utilise actuellement des locaux au Collège Centennial, rue Carlaw au nord de Danforth, et au Centre francophone à l’angle College et Yonge.

M. Hubert-Dutrisac reconnaît que ce ne sont pas là les meilleures conditions, mais que le Collège a néanmoins accompli beaucoup de progrès en 10 ans à Toronto et dans le Centre-Sud-Ouest de la province.

Rappelons que Boréal, dont le siège social et le campus principal est situé à Sudbury, desservait originellement le Nord de la province, la Cité collégiale desservant Ottawa et l’Est. Un troisième collège communautaire, le Collège des Grands Lacs, n’a pas réussi à s’implanter à Toronto et dans le Centre-Sud-Ouest.

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«Boréal s’est porté volontaire pour prendre la relève» du Collège des Grands Lacs en 2002 et, en 10 ans, les programmes offerts sont passés de 5 à 20 (il y en aura 28 en 2015, dont un Bac complet en sciences infirmières), les inscriptions de 47 à 400, les employés de 7 à 200 à temps plein et 115 à temps partiel.

Le Collège Boréal se targue d’avoir desservi 10 000 clients en 10 ans à Toronto (dix fois plus à l’échelle de toute la province).

Précisons que la Cité collégiale offre elle aussi, maintenant, des programmes dans le Centre-Sud-Ouest.

Pont vers l’emploi

Un peu plus de la moitié des profs de Boréal travaillent à la «formation» régulière: des programmes post-secondaires traditionnels. Plus du tiers sont affectés à «l’immigration», une composante très importante à Toronto. 11% des profs travaillent à «l’employabilité», soit la remise au niveau en vue d’une réinsertion sur le marché du travail, par exemple après la perte d’un emploi.

D’ailleurs, plutôt que de forcer les décrocheurs à refaire leur 12e année avant d’aller au collège communautaire, M. Hubert-Dutrisac suggère au gouvernement de permettre aux collèges comme Boréal d’offrir un DEC-Bac de 4 ans (baccalauréat collégial assorti du diplôme d’études secondaire), ce qui les plongerait tout de suite dans le milieu post-secondaire.

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Plus de 118 000 élèves reprennent leur 12e année en Ontario, dont 50 000 qui avaient déjà obtenu leur diplôme.

Avec d’autres institutions, le Collège Boréal participe également à la création d’un Institut de formation en ligne. «Mais c’est déjà Boréal qui est le chef de file incontesté dans ce domaine», dit-il, avec 7500 heures de vidéoconférence par année depuis 17 ans.

Satisfaction

Par ailleurs, dans le cadre de la divulgation des indicateurs de rendement publiés mercredi dernier par le ministère ontarien des Collèges et Universités, le Collège Boréal se classe, pour la huitième fois au cours des onze dernières années, en tête des 24 collèges d’arts appliqués et de technologie de l’Ontario quant au taux de satisfaction des diplômés.

S’élevant à 86,6% sur une moyenne provinciale de 78,9%, le Collège Boréal accumule les premières places en obtenant, pour la neuvième fois depuis les derniers dix ans, le plus haut taux d’obtention de diplôme, soit 74,2% sur une moyenne provinciale de 65%.

Denis Hubert-Dutrisac attribue ce nouveau succès aux efforts récurrents déployés par «nos professeurs et l’ensemble du personnel» qui font «un travail remarquable afin d’assurer la réussite de nos étudiants».

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Depuis 1998, le ministère retient les services de deux firmes de recherche indépendantes afin d’administrer des sondages qui évaluent le rendement des programmes et des services offerts par les collèges ontariens.
M. Hubert-Dutrisac souligne que malgré les difficultés économiques des dernières années, le taux d’emploi des diplômés du Collège Boréal s’élève actuellement à 80,3%. Pour leur part, les taux de satisfaction des étudiants et des employeurs atteignent respectivement 76,3% et 92,7%.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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