Cinq jeunes triomphent du 43e Concours oratoire Richelieu

Les finalistes du 43e concours d'Art oratoire du Club Richelieu.
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Publié 01/05/2017 par Lila Mouch

Clément Laruelle a ravi le public avec son interprétation de l’arbre de Pierre Labelle, remportant la grande finale du 43e Concours d’art oratoire du Club Richelieu de Toronto dans la catégorie Art dramatique chez les 7e-8e année.

L’événement se déroulait au Young People’s Theatre, rue Front, le 25 avril dernier. Neuf finalistes (une dixième était absente) provenant des écoles secondaires publiques et catholiques du Grand Toronto, se disputaient les honneurs dans trois catégories: discours, essai et art dramatique.

Clément Laruelle, dans son interprétation de L'arbre de Pierre Labelle.
Clément Laruelle, dans son interprétation de L’arbre de Pierre Labelle.

Chez les 9e années, toujours en art dramatique, le jeune Roupen Kaloustian est le grand gagnant avec une prestation digne d’un Cyrano de Bergerac avec la tirade du nez d’Edmond Rostand.

Côté discours 7e-8e année, la gagnante Maella Tagne proposait son propre texte intitulé Pourquoi pas moi :  un cri d’espoir pour réussir «quand on est à la fois noire et une femme», ce qui n’est pas toujours évident.

C’est avec Prise de conscience, sur les ravages de l’alcoolisme, que Cyrielle Ngeleka a remporté le prix pour la catégorie discours des 9e années.

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Roupen Kaloustian interprétant La tirade du nez, d'Edmond Rostand
Roupen Kaloustian interprétant La tirade du nez, d’Edmond Rostand

Malgré quelques erreurs de français tout à fait pardonnable et quelques couacs organisationnels, chaque allocution offrait un point de vue étonnant.

«Formidable, cette conscience des jeunes!», s’est exclamé Guy Mignault, l’ex-directeur artistique du Théâtre français de Toronto, chargé de lire les deux essais écrits et proposés par deux élèves de 9e année.

C’est Joannie Patterson qui a remporté la palme du meilleur essai avec son texte Le droit des femmes de se faire avorter. Pour la gagnante, le droit à l’avortement «c’est préserver un futur humaniste».

«Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir», a conclut Guy Mignault, citant La Fontaine.

Guy Mignault adressant ses félicitations aux élèves participants.
Guy Mignault adressant ses félicitations aux élèves participants.

«Ce concours est l’occasion de développer sa fierté francophone, s’affirmer et exprimer ses émotions», a indiqué la maîtresse de cérémonie Monique Charron, qui coordonnait le concours avec le président du Club, Denis Rioux.

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Pour cette grande finale, à la table des juges, on retrouvait Lina Blais, actrice de renom, Dino Gonçalves, homme de théâtre aux multiples talents, Mylène Thériault, également artiste de théâtre et de cinéma, Line Boily, journaliste à Radio-Canada Toronto, et Nathalie Ouellet, consultante dans le domaine numérique.

Kelia Wane, de l’école secondaire Gaëtan-Gervais (à Oakville), représentante pour la région du Grand Toronto de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), s’est chargée de motiver les participants au Concours: «parler français c’est promouvoir la langue et l’appartenance à la communauté.»

 

 

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