Cinefranco célèbre le cinéma québécois

Six films pour rire, pleurer ou réfléchir

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Les rois mongols
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Publié 09/04/2018 par Camille Simonet

Jamais deux sans trois pour le Cinéfranco Spécial Québec. En partenariat avec notre festival torontois du film francophone, la tournée Québec Cinéma revient au cinéma Carlton les 14 et 15 avril, afin de faire découvrir au public d’ici quelques-uns des meilleurs films québécois de cette année.

Cette initiative remonte à une rencontre à Montréal entre François Lemieux, directeur de la tournée Québec Cinéma, et Marcelle Lean, fondatrice et directrice générale de Cinéfranco.

Marcelle Lean

«On est resté en contact et, de fil en aiguille, on a monté Cinéfranco Spécial Québec. Aujourd’hui, on cherche à l’installer de manière permanente dans le paysage», explique Marcelle Lean à L’Express.

Six longs-métrages sont présentés cette année, ainsi qu’un programme de courts-métrages réalisés par de jeunes Autochtones.

«Le Spécial Québec, c’est l’excellence québécoise à faire connaître à un public qui ne connaît pas le cinéma francophone, mais aussi de faire découvrir des minorités dans le cinéma, comme les réalisateurs autochtones».

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Samedi drôle et dramatique

Cinéfranco Spécial Québec débutera le samedi à 14h avec des rires, grâce à la comédie  Trip à trois du réalisateur Nicolas Monette (avec l’humoriste Martin Matte!). La protagoniste principale, Estelle, est fatiguée par sa routine et décide de pimenter son lassant quotidien en partant en road trip avec sa famille.

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Trip à trois

À 16h30, ce sera l’heure de vivre une histoire d’amour avec Les faux tatouages de Pascal Plante: idylle dramatique entre le timide Théo et Mag, une jeune fille solitaire dont il fait la connaissance dans un concert punk-rock.

Pascal Plante dépasse ici les clichés sur les romances. Preuve en est que Les faux tatouages a remporté le prix du meilleur film canadien au Festival du nouveau cinéma de Montréal. Le réalisateur sera présent pour une discussion à la fin de la projection.

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Les faux tatouages

Le programme de samedi se terminera à 19h avec le réalisateur Bernard Émond, qui présentera Pour vivre ici qui l’entrelace avec son actrice fétiche Élise Guilbault.

Cette dernière joue le rôle d’une femme de 60 ans qui, après la mort de son mari, quitte sa petite ville de la Côte-Nord pour rendre visite à ses enfants à Montréal et retourner dans son village natal dans le Nord de l’Ontario.

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Une sorte de retour aux sources bouleversant qui, Marcelle Lean l’espère, «provoquera une réelle interaction avec Bernard Émond», présent pour répondre aux questions à la fin du film.

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Pour vivre ici

Beau dimanche

Cinéfranco Spécial Québec reprendra de plus belle le dimanche à 14h avec la comédie Les scènes fortuites réalisée par Guillaume Lambert. Pure caricature du cinéma québécois d’aujourd’hui, ce projet rempli d’autodérision raconte l’histoire de Damien, cinéaste endetté, qui ne parvient pas à terminer son film et à le vendre à un distributeur.

Pour survivre et rembourser ses créanciers, le trentenaire travaille dans une boîte de postproduction en tant que scénariste pour une émission de vidéos rigolotes. Le thème de la crise existentielle et du rire fait quelque peu écho au premier film du samedi.

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Les scènes fortuites

C’est un peu la mission que s’est donnée Cinéfranco Spécial Québec cette année: vous faire rire, puis réfléchir et pleurer.

Ainsi, Bagages reprend la main à 16h15. Ce documentaire, rempli d’humanité et d’actualité, relate les témoignages de jeunes immigrants entre 12 et 17 ans de l’école secondaire Paul-Gérin-Lajoie qui sont arrivés récemment à Montréal.

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Ces récits sont donnés via des ateliers d’art dramatique et de mises en scène théâtrale. Une bonne manière d’allier le quatrième et le cinquième art. La coréalisatrice Mélissa Lefebvre sera présente pour raconter cette expérience aux spectateurs.

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Bagages

Le Spécial Québec s’achèvera avec le chouchou de la sélection 2018 de Marcelle Lean: Les rois mongols.

«C’est un film original et humaniste. Il bouleverse littéralement tout le monde! Cela se passe dans les années 70, mais il est facile de le projeter dans notre réalité d’aujourd’hui et de s’y identifier», confie-t-elle, très enthousiaste.

Que de belles promesses et découvertes prévues pour cette mi-avril à la rencontre du cinéma québécois!

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Les rois mongols

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