Christine Elliott a finalement répondu au questionnaire de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO).
Deux semaines après la date limite fixée par l’AFO, mais tout de même quelques jours avant le début du vote des membres du Parti progressiste-conservateurs de l’Ontario (3 et 7 mai), la candidate à la chefferie a fait connaître ses positions sur les enjeux franco-ontariens.
«Malgré l’arrivée tardive des réponses de Mme Elliott, l’AFO rend publique la position de la candidate dans le but de donner la possibilité aux électeurs et à la communauté de se renseigner sur le point de vue de chacun des prétendants à la direction du parti», a déclaré le président Denis Vaillancourt. «C’est un élément indispensable pour une prise de décision éclairée. Je remercie Mme Elliott d’avoir poursuivi sa démarche et de montrer ainsi son intérêt envers la francophonie ontarienne.»
Dans cette course peu médiatisée à la succession de Tim Hudak, la députée provinciale de Whitby-Oshawa et veuve de l’ex-ministre des Finances Jim Flaherty affronte Patrick Brown, après le désistement de trois autres candidats.
«La promotion de notre dualité linguistique du Canada est un trésor et le fondement de notre diversité culturelle», écrit Mme Elliott à l’AFO. «Les services dans les deux langues officielles du Canada devraient être disponibles dans toute la province.»