Le NPD d’Andrea Horwath a dévoilé la semaine dernière sa plateforme électorale en vue des élections du 12 juin en Ontario: crédits d’impôt aux créateurs d’emplois, investissements dans le transport en commun, les cliniques, les garderies, les activités parascolaires, supprimer la TVH de nos factures d’électricité, revoir nos factures de gaz naturel, réduire les taux d’assurance-automobile… Des mesures que les plus généreux ont qualifiées de «populistes».
Pas de régime ontarien de retraite pour supplémenter le régime canadien (la réforme phare des libéraux de Kathleen Wynne). C’est qu’en 2015, Stephen Harper pourrait fort bien être battu par Thomas Mulcair, qui va nous arranger ça…
Et, depuis le début, un engagement solennel à équilibrer le budget et à mettre fin aux scandales de gaspillage des fonds publics qui ont marqué la décennie libérale. Sous la rubrique «Respecter l’argent des contribuables et investir de façon judicieuse», Andrea Horwath propose d’ailleurs la création d’un ministère de l’Imputabilité et de l’Épargne.
«Les progressistes ne peuvent pas ignorer la corruption parce qu’elle affaiblit les fondations de notre démocratie», souligne-t-on dans l’entourage de Mme Horwath. Ça rend les gens cyniques face aux administrations publiques, ce qui ruine les plans de ceux qui souhaitent une expansion de ces administrations et du rôle de la politique dans la société.
Ah! les «progressistes»… Ceux qui sont issus des syndicats, des mouvements «sociaux» ou tout bêtement des facultés de sociologie, obsédés par les inégalités ou le climat, sympathisants des «indignés» et des peuples opprimées. Oui, un bon nombre de ces «progressistes», ceux qui affectent de croire à notre démocratie, militent au NPD.