Lundi matin, soit quelques heures après la manifestation tamoule qui a bloqué l’autoroute Gardiner dans les deux sens dimanche soir, et quelques jours après celle qui a bloqué l’avenue University, j’ai reçu une belle lettre d’invitation de la Police de Toronto aux célébrations, le 28 mai, du Mois de l’héritage asiatique, dans le foyer du quartier-général de la Police.
Ce n’est pas la Police qui organise ces festivités, qui sont pan-canadiennes, mais son «Unité de mobilisation communautaire» y participe avec enthousiasme. Je ne sais pas si les autres unités partagent ce sentiment, notamment celle du contrôle des foules et des émeutes.
Cette année, l’événement met en vedette quatre pays «dont les immigrants ont contribué à la prospérité du Canada, etc, etc»: la Malaisie, le Pakistan, l’Inde et, vous l’aurez deviné, le Sri Lanka!
Car nos Tamouls, qui entravent notre précieuse circulation automobile, viennent du Sri Lanka, l’ancien Ceylan, une île de 20 millions d’habitants située à la pointe de l’Inde. Les Tamouls y constituent environ 15% de la population. Ils sont en guerre depuis une trentaine d’années contre la majorité cingalaise… pour des raisons qui tiennent à ce que le gouvernement du Sri Lanka n’a jamais valorisé, comme le Canada, le bilinguisme, le multiculturalisme et la diversité en général.
Les réfugiés de cette guerre sont apparemment restés tout aussi engagés envers leur cause séparatiste, brandissant le drapeau des Tigres, leur milice fichée comme «terroriste» par notre gouvernement et celui d’autres pays occidentaux. Ils se retrouvent en grand nombre à Toronto et à Londres, en Angleterre, où ils étaient 100 000 à défiler dans les rues il y a quelques semaines.