On ne peut échapper à la réalité des nouveaux médias sociaux qui ne disparaîtra pas: les communautés scolaires doivent trouver des moyens de gérer Facebook et Twitter tout en faisant les liens avec leur mandat d’éducation. Mais qu’en est-il des téléphones cellulaires? L’Express a rencontré Jennifer Lamarche Schmalz, surintendante de l’éducation du Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest (CSDCSO), et Réjean Sirois, directeur de l’éducation du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS), qui ont donné leur point de vue sur la question.
«Les téléphones, BlackBerry sont des conduits pour l’information aujourd’hui et l’une des choses que nous voulons, c’est que nos enfants soient bien informés. C’est quelque chose sur quoi nous devrions nous pencher dans nos écoles», a récemment énoncé le premier ministre Dalton McGuinty
Ces commentaires peuvent surprendre alors que les automobilistes et même les ministres du cabinet de M. McGuinty ne peuvent utiliser ces outils sans fil. Pourtant selon McGuinty, les cellulaires pourraient être utilisés en classe avec une «utilisation adéquate».
À Toronto, on étudie présentement la possibilité de mettre un
terme au bannissement du cellulaire en classe en tentant de trouver une manière de rendre son utilisation acceptable.
Ce débat fait partie d’une discussion plus large, qui incorpore l’utilisation en classe des ordinateurs portatifs, tableaux interactifs et autres projecteurs tandis que certaines écoles ont découvert, peut-être involontairement, de nouveaux moyens d’empêcher d’utiliser le cellulaire en classe.