Le scandale des sénateurs conservateurs corrompus colle à Stephen Harper comme celui des commandites à Jean Chrétien et celui d’Airbus à Brian Mulroney. Du moins dans les rêves de ses adversaires: on verra si ça tiendra la route jusqu’au 19 octobre.
Airbus n’était finalement qu’une affaire de pot-de-vin comme il s’en est offert et accepté par milliers dans toutes les juridictions; sauf que quand la valise de billets est posée directement sur le bureau du premier ministre, c’est gros.
Les commandites étaient un détournement de fonds pareil à ceux qui accompagnent d’innombrables initiatives gouvernementales; sauf que c’était associé à la promotion de l’unité nationale.
De la même façon, le dédommagement secret de Mike Duffy par le bras droit du PM n’est qu’une magouille politique de plus dans un milieu qui carbure à ce genre d’arrangements en marge de la moralité et/ou de la légalité. Autre exemple: Katheen Wynne qui offre à un candidat de se désister en échange d’un poste dans la fonction publique.
Immoral? Illégal? Y a rien là?