Après le VIH et la malaria, l’immunologiste torontois Jean-Philippe Julien concentre dorénavant ses énergies à trouver une solution au fameux coronavirus. Une course contre la montre 24 heures sur 24 pour le scientifique.
Jean-Philippe Julien est le directeur d’un laboratoire spécialisé sur l’étude des molécules au sein de l’Institut de recherches affilié à l’hôpital Sick Kids de Toronto. Dans son équipe, il y a des gens notamment de la Tanzanie, de la Chine, de la Colombie, de l’Espagne. Deux autres francophones travaillent aussi avec lui.
«C’est important de reconnaître que la science se fait partout dans le monde», tient-il à souligner, et avec l’appui de différents scientifiques venus d’univers culturels variés.
Fléaux mondiaux
Jusqu’au mois de mars dernier, les recherches et les publications scientifiques de ce Québécois d’origine portaient sur le VIH ainsi que sur le paludisme. Après tout, ce sont encore des fléaux mondiaux.
Alors que le coronavirus s’en prend principalement aux personnes âgées, 70% des victimes du paludisme ont moins de 5 ans. Entre 200 et 250 millions de personnes sont infectées dans le monde chaque année. Tous n’en meurent pas, heureusement, mais en moyenne, entre 400 000 et 500 000 personnes en décèdent annuellement.