BMO donne 1,25 million $ à Glendon

Jeudi dernier, sous les coups de midi, il y avait foule à l’annonce du don de 1,25 million $ de la banque BMO au campus bilingue Glendon de l’Université York. Le principal Kenneth McRoberts et le président du Conseil de la Banque, Jacques Ménard, célébraient cet engagement.

En guise de remerciement, trois nouvelles salles de classes et de séminaires ont été inaugurées à Glendon: la Skyroom BMO Groupe Financier; la Salle de Séminaires BMO Groupe Financier et la Salle de Classe L. Jacques Ménard – BMO Groupe Financier.

«Institution unique», «Centre d’excellence», Glendon s’est construit, au fil des années, une solide réputation grâce à sa particularité d’enseignement bilingue dans la province ontarienne.

Mais la réussite, pour être durable, demande de continuels efforts et un investissement de longue durée aussi bien humain que financier. Les quelque 16 millions $ dégagés par le gouvernement provincial, il y a deux mois, afin de servir de catalyseur au développement du postsecondaire français, s’inscrivent dans cette volonté de pérennisation.

Kenneth McRoberts et Jeff O’Hagan, vice président de l’université York, n’ont pas oublié de rappeler jeudi l’importance de cette manne.

Dans ce contexte, l’annonce inattendue du don de 1,25 million $ de la BMO est une aubaine, une bouffée d’air frais. BMO appuie avant tout les études en affaires publiques puisque 750,000 $ serviront au développement des programmes axés dans ce domaine et 500,000 $ seront utilisés pour financer les postes de professeurs invités.

Soutien éducatif nécessaire

Afin de justifier ce soutien de BMO à Glendon, Jacques Ménard disait jeudi que «conformément à l’engagement prioritaire de BMO envers l’éducation, la banque est fière d’appuyer les programmes axées sur les affaires publiques offerts par le Collège Universitaire Glendon».

Un futur plus radieux, une société meilleure, des leaders plus cohérents, c’est l’objectif de chacun d’entre nous.

«Complaisance», «cynisme», «frasques de nos élus municipaux», «laisser-aller», Jacques Ménard ne s’est pas privé, au passage, d’égratigner le maire de Toronto, qui aujourd’hui, pour beaucoup, ridiculise et ternit l’image de la métropole.

«Pour le changement que nous voulons tous, Glendon est parfaitement placé; nous remercions le collège universitaire bilingue pour tout et nous espérons qu’il continuera de financer l’inspiration, et le talent.»

BMO et Glendon sont «deux amis de toujours», comme le dit Jeff O’Hagan. Le collège universitaire, grâce à ce énième soutien, peut continuer à marcher sur le chemin de l’excellence.