Le Programme Accueil des Services d’établissement du Centre francophone (CFT) invite les francophones et francophiles nouvellement basés à Toronto, à se joindre aux activités sociales et culturelles du Café Franco au 20 lower Spadina: un nouveau lieu de rencontre mensuel «pour aller à la rencontre des diverses cultures de la communauté franco-torontoise autour d’un café et d’une pâtisserie gourmande», rappelle Maïmouna Keita, responsable des jumelages entre nouveaux immigrants et franco-torontois, faisant partie du Programme Accueil. Une vingtaine de convives et bénévoles du CFT se sont rencontrés au Café Franco du mois de janvier, vendredi dernier, de 18h à 20h.
Ce mois-ci, Aynalem d’origine éthiopienne, était l’invitée du Café Franco. La jeune femme a fait découvrir les multiples aspects de la culture de son pays natal autour de la dégustation du café éthiopien, accompagné du parfum d’un encens frais et apaisant.
«Tout l’art est dans la manière de rôtir les grains: trop, le café aura un goût de brûlé, trop peu et le café sera amer», explique Aynalem. «Les grains rôtis à point sont écrasés dans un petit pilon. La poudre obtenue est versée dans la cafetière à laquelle on ajoute de l’eau. Le tout est ensuite disposé dans un pot d’argile sur un brasero contenant du charbon de bois. Il n’y a plus qu’à attendre que l’alchimie se fasse et que le nectar soit à point», déclare-t-elle.
Pendant qu’on savoure le café éthiopien, Germaine, Torontoise francophile jumelée à Nejla, nouvelle arrivante originaire d’Algérie, sert une pointe de tarte au sucre d’érable aux hôtes du Café Franco. «Un met typique du Québec!», lance-t-elle, en expliquant la recette.
Les deux dames contribuent à animer la soirée dans le cadre de leur participation au programme des jumelages du CFT. Depuis six mois, la Torontoise et l’Algérienne se côtoient régulièrement dans le but de partager des activités sociales. «Aux côtés de Nejla, je perfectionne mon français», dit Germaine. «Et moi j’apprends l’anglais tout en me familiarisant avec mon nouvel environnement de vie en compagnie d’une amie torontoise», ajoute Nejla.