La plupart des établissements d’enseignement postsecondaires du pays sont engagés dans le recrutement d’étudiants internationaux. Au Collège Boréal, basé à Sudbury, on s’active sur ce front depuis environ 5 ans.
«On voyait qu’il y avait un intérêt et que les demandes rentraient sans beaucoup d’efforts et qu’il y avait un potentiel intéressant», explique Mélanie Doyon, gestionnaire, liaison internationale.
L’objectif du Collège, qui compte plusieurs campus dans la province, dont celui de Toronto au 3e étage du 1 rue Yonge, est d’atteindre 20% d’étudiants internationaux d’ici quelques années.
Main-d’œuvre
Selon Mélanie Doyon, en plus de constituer une richesse en ajoutant une diversité dans les salles de classe, ces étudiants de l’extérieur peuvent contribuer à résoudre les problèmes de main-d’œuvre.
«C’est notre rôle de former une main-d’œuvre qualifiée. Dans le Nord de l’Ontario, il y a une pénurie de main-d’œuvre, alors on va chercher des gens qui sont prêts à se déplacer au Canada et peut-être éventuellement s’y établir pour y travailler.»