Depuis 25 ans en Ontario, l’autodidacte de la basse et aujourd’hui enseignant a eu le temps de découvrir la culture franco-ontarienne et ses artistes. Il y a peu, il était encore le directeur de Rencontres en chansons, concept qui mettait à l’honneur les talents franco-ontariens d’hier à demain. Aujourd’hui, il a arrêté. Il reste professeur et s’occupe désormais de sa carrière, de sa musique et de son duo avec Samantha Clayton, sa nouvelle partenaire sur scène. L’Express a rencontré Bernard Dionne, en chansons, naturellement.
À 12 ans, quand il découvre la basse électrique, le jeune Bernard Dionne ne veut rien savoir de la guitare. Lui, ce sera la basse, un point c’est tout. Pour quelques dollars, il achète une basse et la cache sous son lit, pour ne pas que son père la voit. Il apprend tout seul, en écoutant du rock progressif, et les Beatles. «Paul McCartney est un très bon musicien», précise Bernard Dionne.
À ce moment, il est toujours à Québec. Il rentre au Cégep de musique à 18 ans et on lui présente une contrebasse. «La basse électrique ce n’était pas un instrument à l’époque!»
Là, il a appris l’archet, le classique et rencontre l’amour de sa vie. Elle s’appelle Jazz.
Prof de musique
La vie d’artiste, ça reste la vie d’artiste, Bernard choisit de suivre un cours en enseignement de la musique. Son premier poste l’emmènera à Ottawa. Il enseigne la musique, trouve cela dur, la jeunesse n’a que peu d’attention pour le classique on dirait… Puis ce sera Penetanguishene. Et enfin Toronto.