BBQ, jeux et soleil pour le 40e anniversaire de la garderie Le Petit Chaperon Rouge

Premier service de garde francophone à Toronto

Le soleil était au rendez-vous pour le 40e anniversaire de la garderie. Photos: Le Petit Chaperon Rouge
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Publié 23/09/2019 par François Bergeron

La garderie torontoise Le Petit Chaperon Rouge fêtait samedi midi son 40e anniversaire par un BBQ et des jeux dans la cour de l’école élémentaire catholique Georges-Étienne-Cartier. Plus de 500 parents, enfants et membre de son personnel ont participé à l’événement.

Manèges et jeux gonflables sont toujours populaires.

Le Petit Chaperon Rouge, qui possède aujourd’hui six centres de garde accueillant 800 enfants de 0 à 12 ans, a été la première garderie francophone à Toronto, et elle reste la plus importante.

Cinq de ses six centres sont affiliés à des écoles élémentaires: Georges-Étienne-Cartier, La Mosaïque et du Bon Berger dans l’Est, Notre-Dame-de-Grâce et Ste-Marguerite-d’Youville à Etobicoke. Le sixième est situé au 419 Coxwell, dans l’Est aussi.

Jeux et activités culturelles

«La garderie offre une foule de jeux et d’activités culturelles avec des musiciens locaux talentueux et des comédiens du Théâtre français de Toronto», explique Nadia Daoust, directrice générale depuis deux ans. «Les enfants ont même accès à des séances de yoga!»

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Sa philosophie est de «créer un environnement stimulant où les enfants peuvent explorer et acquérir des connaissances, suivant leurs âges, leurs intérêts, leurs habiletés et leurs choix individuels dans un milieu francophone qui favorise l’apprentissage par le jeu et l’approche pédagogique des intervenants».

Comme la plupart des autres garderies francophones et anglophones, Le Petit Chaperon Rouge est un organisme à but non lucratif financé par la communauté et par ses usagers, qui peuvent eux-mêmes être aidés par le gouvernement ontarien et la ville de Toronto.

Environ 500 enfants sont inscrits aux programmes avant et après l’école de la garderie (environ 250$ par mois), et 300 sont des tout-petits inscrits pour la journée (autour de 1000$ par mois).

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Forte demande

«La demande est très forte, il y a une liste d’attente d’au moins un an», confirme Mme Daoust. «Les parents s’inscrivent souvent dès que la femme apprend qu’elle est enceinte.»

L’expansion de la garderie reflète celle de la francophonie torontoise. Selon Mme Daoust, «nous avons vraiment fait une différence dans ce développement de la communauté, et c’est loin d’être terminé.»

Dans des installations modernes, la garderie emploie plus de 150 éducatrices qualifiées, et du personnel comme des cuisinières, contribuant à sa bonne réputation. «La réglementation des garderies est particulièrement stricte en Ontario», confirme Mme Daoust, originaire du Québec et qui a travaillé dans plusieurs provinces du pays.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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