La maison d’édition Le Robert célèbre cette année leur soixantième anniversaire. Et le Petit Robert 2012 qu’elle nous offre, demeure fidèle à la tradition de qualité à laquelle elle nous a habitués.
Je l’ai souvent dit dans ces pages: le Petit Robert est pour moi un compagnon de longue date. Peut-être parce que je pratique un métier étroitement lié à l’usage correct de la langue française ou peut-être encore parce que j’aime éperdument cette langue et ses subtilités.
Mais lorsque vient le temps de parler d’étymologie, de fouiller dans des sens méconnus ou encore de placer un mot dans un contexte ou dans des expressions courantes, le Robert est l’outil par excellence. Ce n’est certes pas un hasard si je le cite fréquemment dans ces chroniques.
Dans la précédente chronique, je parlais du caractère convivial et accessible du Petit Larousse. Le Robert, avec son contenu plus riche, est nettement plus austère.
Pas d’illustrations, peu d’insérés ou de tableaux. Et on dirait que le papier s’amincit d’année en année, si bien qu’il faut le feuilleter avec beaucoup plus de précautions que ses concurrents.