Aruba: un climat exfoliant

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 31/07/2015 par Annik Chalifour

Les vents forts de l’Atlantique dominent Aruba, petite île néerlandaise au climat désertique, peuplée de cactus, d’iguanes et de serpents, au large des côtes du Venezuela. Le sable blanc de la célèbre Palm Beach étendue sur 3.2 km – l’une des 10 plus belles plages au monde – tourbillonne continuellement autour des vacanciers allongés sous les palapas.

Malgré le temps très chaud et sec, on ne ressent jamais la chaleur intense d’Aruba; les alizés sont rois et maîtres de l’île éternellement ensoleillée. Voilà pourquoi Aruba me plaît énormément. Nul besoin de consulter la météo, le soleil brille 365 jours par an, il ne pleut jamais! On vit en sandales, t-shirt, shorts et chapeau de paille au jour le jour, hors du temps capricieux de notre pays du Nord.

Voici la recette locale pour les meilleurs soins exfoliants de la peau: soleil, eau de mer, sable fin, crème solaire et vent.

Outre les bains de mer cristalline et se faire dorer sous un soleil radieux, la Palm Beach propose certains sports nautiques les plus rocambolesques les uns que les autres, dont celui où on l’on se métamorphose en James Bond projeté dans les airs au-dessus de l’océan (Aruba Fly Board).

Plusieurs petits bars rustiques installés tout au long de la plage animent l’heure de l’apéro où les jeunes serveuses se transforment en chanteuses-danseuses aux charmes exotiques.

Publicité

Tandis que sur le quai, les amoureux montent à bord d’un immense catamaran pour aller s’embrasser sous les rayons du soleil couchant orangé.

Expédition sous-marine

Profitant d’une excursion d’une demi-journée, ma sœur et moi découvrons le joli port de mer d’Oranjestad, capitale pittoresque d’Aruba, dotée d’une architecture métissée d’influences néerlandaises et sud-américaines.

Les marchés d’artisans locaux encerclent la ville insulaire abritant les fameux arbres divi-divi façonnés par les alizés. On se promène ensuite sur l’arche naturelle d’Aruba (Aruba Natural Bridge) formée de calcaire corallien et mesurant environ 7,6 km de haut et 30 m de long, au nord de l’île.

Puis on se dirige vers Casibari, une remarquable formation rocheuse typique d’Aruba et le petit village de Noord où l’on s’arrête à la manufacture d’aloès pour assister à la cueillette de la plante jusqu’à la production de ses divers produits dérivés. On apprend que la plante médicinale originaire d’Afrique du Sud est arrivée sur l’île vers les années 1800.

L’une des attractions touristiques les plus connues d’Oranjestad est incontestablement son expédition en sous-marin. Ma sœur Chantale a adoré son aventure dans les profondeurs à 40 m sous la mer des Caraïbes.

Publicité

«C’est fascinant de pouvoir explorer les mystérieux fonds sous-marins d’Aruba. À travers les hublots, j’ai aperçu plusieurs vestiges d’épaves de navires, une faune marine abondante autour de nombreux récifs de coraux», m’a-t-elle raconté.

L’attrait du désert

Aruba est un pays plutôt plat dont la végétation se fait rare. Le mont Jamanota, colline culminante du territoire, se situe à une altitude de 188 mètres dans le parc national d’Arikok. La température très sèche – quasiment constante – ne comporte qu’une petite part de la flore tropicale que l’on peut trouver ailleurs dans les Caraïbes.

Nombre de visiteurs préfèrent parcourir l’île en jeep pour découvrir à leur gré son désert insolite, sa grande variété de cactus à perte de vue et ses superbes plages secrètes, paradis des plongeurs en apnée.

Le pays compte environ 110 000 habitants polyglottes dont la devise est «one happy island». Chacun parle le papamiento (langue créole), le néerlandais, l’anglais et l’espagnol. Aruba enregistre le taux de retour touristique le plus élevé des Caraïbes. «Difficile de rivaliser avec un climat idéal, des gens sympathiques, un vaste choix d’activités en plein air et des plages magnifiques», selon les insatiables du Sud.

Pour ma part, curieuse de nature, après avoir exploré Curaçao l’an dernier, Aruba cette année, il me reste à visiter Bonaire dans la même région l’an prochain, «destination par excellence pour les fans d’écotourisme», m’a-t-on affirmé.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur