André Roy a le jazz dans le sang

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Publié 10/07/2012 par Guillaume Garcia

Comme pour beaucoup d’artistes, c’est le grand frère qui est au départ de tout. Féru de jazz, son frère l’emmène très jeune dans les bars de Montréal où il découvre ce style de musique dont on tombe si facilement amoureux. Il commence à jouer un peu de guitare, puis de plus en plus avant d’en faire son métier.

Formé à McGill et à Boston, André Roy débarque à Toronto en 1986 et s’y installe. En 2010 il reçoit une bourse du Conseil des Arts de l’Ontario pour la production d’un album, DarkBright, qui devrait sortir cet automne.

En attendant, André Roy multiplie les spectacles et jouera le 18 juillet prochain au square Nathan Phillips dans le cadre des Fresh Wednesday. L’artiste se présente un peu plus longuement à la communauté francophone, qu’il aimerait mieux connaître.

«J’ai commencé à jouer de la guitare vers l’âge de 11 ans et j’allais souvent avec mon frère à l’Esquire Show Bar (la Mecque du jazz à Montréal pendant plusieurs décennies. ndlr) et il y avait beaucoup de grands musiciens à l’époque. Plus tard j’ai commencé les gigs et les soirées privées.» Voilà comment André Roy a posé ses valises dans le monde de la musique.

Après ses études, il arrive à Toronto et se trouve rapidement plusieurs formations avec qui travailler. De contrat en contrat, il restera dans la Ville Reine. Aujourd’hui, il gère la promotion de ses spectacles et participe activement à la scène jazz torontoise.

Si DarkBright est son premier disque personnel, André Roy a déjà une carrière assez remplie derrière lui. «Je suis un late-blossom», dit-il. «Au fil des ans j’ai participé à toutes sortes d’enregistrements, mais je suis un compositeur dédié depuis mes tous débuts. Après quand on trouve un ensemble avec une bonne alchimie, on compose avec le groupe dans la tête.»

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C’est ce qui s’est passé avec le trio dont il fait partie en compagnie de George Koller à la contrebasse et Vito Rezza aux percussions. «J’avais déjà des compositions mais c’est sûr que j’en ai écrites avec le band en tête», poursuit-il.

Ce grand amateur de la salle du Rex écume les bars et les salles de spectacles du GTA avec une préférence pour le Galdstone ou encore le Train Studio. «Je connais Éric St-Laurent (qui figure d’ailleurs dans les remerciements du disque) et Bernard Dionne, mais ça demanderait que je m’ancre un peu plus dans la communauté francophone!», dit-il en riant. Musicien de jazz, André Roy joue aussi de la musique québécoise, «mais toujours avec une touche jazzy».

Vous pouvez le découvrir un peu plus sur son site Internet pour connaître toutes les dates de ses futurs spectacles. andreroyjazz.com

Spectacle à venir le 18 juillet au square Nathan Phillips de 12h à 14h.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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