Alors que des rumeurs circulent au sujet de la participation possible d’un ou de plusieurs Canadiens à l’attentat terroriste dans un centre commercial au Kenya, l’ancien directeur adjoint du Service canadien du renseignent de sécurité (SCRS) Ray Boisvert dit qu’il «ne serait pas complètement surpris» que ce soit le cas, rapporte Radio-Canada.
Lundi, le premier ministre Stephen Harper a indiqué qu’il ne craignait pas que le recrutement de jeunes Canadiens par des organisations terroristes soit un «phénomène de masse», sans vouloir commenter le cas précis de la tuerie au centre commercial Westgate de Nairobi, qui a pris fin mardi.
Plusieurs experts en sécurité affirment que jusqu’à 100 Canadiens ont été recrutés au cours des dernières années.
Selon M. Boisvert, qui est devenu consultant, le recrutement par des organisations étrangères comme Al-Shabab, qui a revendiqué l’attentat au Kenya, semble avoir lieu dans le cas de l’Amérique du Nord particulièrement dans les régions de Toronto et de Minneapolis, aux États-Unis.
Attaque en Algérie
Xristos Katsiroubas et Ali Medlej, les deux Canadiens impliqués dans la prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas, en Algérie. Deux jeunes hommes de London, à l’ouest de Toronto, ont participé, par exemple, à une attaque terroriste contre un site gazier en Algérie en janvier dernier. Ils sont morts, après s’être fait exploser selon toutes vraisemblances.