Aix. Un aveugle croit qu’il pleut
Mais s’il pouvait voir sans sa canne
Il verrait cent fontaines bleues
Chanter la louange de Cézanne.»
Dans un de ses célèbres quatrains, Jean Cocteau résume avec justesse et poésie, la pensée de tout visiteur à propos d’Aix-en-Provence. Impossible en effet de dissocier la ville d’Aix-en-Provence de ses sources et sa centaine de fontaines. Chaque place, chaque coin de rue révèle un joyau de fontaine, en pierre, en mousse qui rafraîchit le passant tout en chantant une douce musique d’eau qui coule dans une vasque.
Un peu d’Histoire
En -122 av. J.-C., le général Romain Caïus Sextius trouve un site d’eau chaude et d’eau froide sur lequel il décide de construire un ensemble thermal, Aquae Sextiae. Ce sera la naissance de la ville d’Aix-en-Provence, Aix, venant du mot latin «aquae» qui veut dire eau.
Aujourd’hui, Aix-en-Provence a conservé ses thermes, en haut du Cours Sextius, centre de balnéothérapie convoité de la région.
Durant la période impériale, les Romains construisirent quatre aqueducs autour d’Aix, d’est en ouest pour faire couler l’eau des réserves naturelles des alentours: celui de Taconnade, de Vauvbenargue, de Saint Antonin et de Touloubre.