Si vous lisez mes chroniques depuis quelques années, le titre de celle-ci vous dira quelque chose. En 2002, j’avais signé un petit texte sur les gentilés en limitant ma recherche et quelques explications sommaires à ceux que l’on utilise pour désigner les habitants de certaines villes. Je ne m’étais jamais vraiment intéressé aux noms que l’on donne aux habitants des différents pays du monde. Et j’ai cru que le temps était venu de le faire.
Pourquoi? Parce que j’ai fait des découvertes intéressantes et que, fidèle à mon habitude, je voulais les partager avec vous.
D’abord, qu’est-ce qu’un gentilé? C’est un terme qui sert à désigner les habitants d’un pays, d’une région ou d’une ville. Le mot gentilé lui-même est assez intéressant. Il tire son origine du latin gentile nomen qui signifie littéralement nom des gens. Le mot est apparu discrètement dans la langue française au milieu du dix-huitième siècle, mais est revenu en force il y a quelques années à peine.
Les «iens-iennes»
Bien sûr, nous sommes des Canadiens. Je ne vous apprends rien. Mais je mentionnerai que notre gentilé (Canadien, Canadienne) est formé selon la forme la plus répandue, soit la terminaison en -ien, -ienne.
Nous la partageons avec les Italiens, les Algériens, les Cambodgiens, les Brésiliens, les Ukrainiens et avec des habitants de nombreux autres pays.