«L’Ontario accuse du retard en matière de surveillance»
Des organismes prestataires de services publics, soumis à des principes de surveillance stricts, redevables envers les citoyens, sont la meilleure des politiques. C’est la position, ferme et résolue, derrière laquelle se range André Marin. «Dans une démocratie, la personne traitée injustement par les pouvoirs publics doit pouvoir demander recours», fait valoir M. Marin, premier Franco-Ontarien à occuper le poste d’ombudsman de l’Ontario depuis le 1er avril dernier. Seulement, dans le domaine de la surveillance, l’Ontario accuse plusieurs trains de retard, dénonce André Marin. «Nous sommes par exemple la seule province au Canada qui ne surveille pas le système de protection […]