Des tags hideux sur la boîte aux lettres de mon quartier à la superbe explosion de couleurs du graffiteur Pascal Paquette exposée à la Galerie Glendon, il y a un monde. Le monde des graffiti.
Je parlais le mois dernier dans mon article Belle talle d’art public de la murale Suitman ornant un viaduc juste à l’ouest de l’avenue Lansdowne.
Cette oeuvre de Joel Richardson, d’abord commissionnée par la Ville de Toronto, a été effacée par l’administration Ford dans sa guerre contre les graffiti… pour ensuite être refaite, quand l’artiste a obtenu de la Ville la permission de l’exécuter à nouveau.
Manifestement, la confusion règne quant à l’interprétation de ce qui constitue l’art ou le vandalisme quand il est question de graffiti.
J’ai donc pensé qu’il serait approprié de demander à Pascal Paquette, rencontré par L’Express il y a deux semaines, de m’aider à comprendre les dessous de cet art qui couvre les murs de ma ville.