La France honore Helen Vari

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Publié 13/11/2012 par François Bergeron

Le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général d’armée Jean-Louis Georgelin, s’est déplacé à Toronto la semaine dernière pour remettre à Mme Helen Vari les insignes d’officier dans ce plus prestigieux des ordres nationaux français. La cérémonie s’est déroulée à Queen’s Park en présence de personnalités politiques provinciales et fédérales, de promoteurs des relations franco-canadiennes et d’anciens combattants bardés de décorations à l’approche du Jour du Souvenir.

Mme Vari, philanthrope, fondatrice et présidente de la section française du World Monument Fund, succède à son défunt mari George Vari en tant qu’officier de la Légion d’honneur. Elle est présidente par intérim (succédant encore ici à son mari) de la section torontoise de la Légion d’honneur, qui compte 36 membres.



L’événement a d’ailleurs aussi souligné la mémoire de George Vari, ingénieur et développeur immobilier qui, comme Helen Vari, a particulièrement œuvré en faveur des liens entre la France et le Canada, de même que pour la reconnaissance des anciens combattants des deux Grandes guerres mondiales.



L’ancien premier ministre libéral David Peterson et l’actuelle ministre de la Sécurité publique et des Affaires francophones de l’Ontario, Madeleine Meilleur, y ont côtoyé notamment les conservateurs Tony Clement et Christine Elliot, de même que le chef de la police de Toronto William Blair. 


Escorte d’honneur

C’était la première visite au Canada du grand chancelier de la Légion d’honneur, qui supervise aussi l’Ordre du mérite. À Toronto, où il a notamment rencontré le lieutenant-gouverneur David Onley et le premier ministre Dalton McGuinty, le général à cinq étoiles a profité d’une escorte d’honneur à cheval de la Gendarmerie royale du Canada.

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Mme Vari a vanté le travail «infatigable» du général Georgelin sur la scène internationale comme en France, auprès des anciens combattants et pour promouvoir les valeurs associées aux deux grands ordres nationaux français.


Le général était en déplacement au Canada du 6 au 10 novembre. Il devait rentrer à Paris le 11 pour participer, aux côtés du Président de la République François Hollande, aux cérémonies de l’Armistice.

À Ottawa, il a décoré du grade d’officier de la Légion d’honneur Monseigneur Mauricio Bravi, conseiller à la Nonciature apostolique à Ottawa qui, en poste à Paris, avait également grandement contribué au renforcement des relations entre la France et le Saint-Siège. 



Au cours de cet événement, l’ancien ministre québécois des Relations internationales Benoît Pelletier, de même que Mme Marie-Claude Auradou, attachée commerciale à l’Ambassade de France à Ottawa, ont reçu les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite.



À Québec, c’est à M. Jean-Robert Zonda qu’il a remis les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur, pour sa carrière et son expertise protocolaire au service du développement de la coopération entre la France et le Québec.

L’Ordre national de la Légion d’honneur et l’Ordre national du Mérite constituent respectivement le premier et le second des ordres nationaux français.

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Le général Georgelin dirige les travaux des deux ordres au nom du Président de la République. Comme à Toronto, Ottawa et Québec, il a aussi rencontré à Montréal des membres de la section locale de la Société des Membres de la Légion d’honneur.

Écoles et musée

L’Ordre de la Légion d’honneur a son musée, non loin du musée d’Orsay à Paris, consacré aux décorations civiles et militaires, et dont l’entrée est gratuite.

L’Ordre administre aussi deux «maisons d’éducation» de haut niveau pour les filles et petites-filles de médaillés, à Saint-Germain-en-Laye et à Saint-Denis. En outre, sa fondation «Un avenir ensemble» facilite la scolarité de jeunes dans le besoin et en les parrainant auprès d’entreprises et de divers acteurs de la société civile.

Selon Mme Vari, la visite du général Georgelin a grandement rehaussé au Canada le profil de la Légion d’honneur, et par là même celui des relations franco-canadiennes, au moment le plus propice: l’anniversaire de l’Armistice et la commémoration des sacrifices des combattants des grandes guerres.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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