Saviez-vous que prendre son vélo pour aller travailler et revenir à la maison, en ville, est plus dangereux que d’utiliser l’auto? L’activité sportive et écolo vaut en effet 30 «micromorts» par 1000 milles parcourus, contre 4 pour l’activité paresseuse et polluante.
Le micromort est une unité de mesure du risque, inventée par un prof de Stanford dans les années 1970, équivalente à une chance sur un million qu’une activité ou un comportement puisse vous tuer, relativement à une distance ou une période de temps.
Bien sûr, il faut aussi comptabiliser les bienfaits de l’activité physique du cycliste pour rééquilibrer notre équation, cette fois avec des «microvies», qui valent chacune une demi-heure d’espérance de vie.
Risques et bienfaits
C’est le prof de statistiques David Spiegelhalter, de Cambridge, qui a développé ces dernières années la mesure des microvies, dans le but d’illustrer l’impact, positif ou négatif, de nos habitudes quotidiennes et de nos activités sur notre espérance de vie.
Surtout, explique le prof Spiegelhalter au documentariste Robert Lang dans son film Risk Factor, on ne peut pas décider de ne plus sortir ou de ne plus manger sous prétexte que tout comporte un risque.