Amsterdam n’est pas une ville. C’est une femme. Belle, sulfureuse, insaisissable et insoumise. Partir à sa rencontre, c’est vouloir découvrir sa personnalité double qui fascine et trouble aux quatre coins du globe.
À mon arrivée, Amsterdam m’accueille avec son air canaille. Il est 16h et elle est déjà ivre, aguichante.
C’est qu’Amsterdam fête les matches de football. Ses rues regorgent de bars bruyants et de fans égaillés, portant perruques orange et vêtements extravagants (toujours orange, couleur emblématique de l’équipe nationale de football), complètement saouls ou très excités. Amsterdam vit et palpite.
Insaisissable Amsterdam
Il est difficile de se frayer un chemin dans ses corsages pour faire un tour d’horizon. Canaux et bicyclettes, pourtant nombreux, disparaissent dans la cohorte chahuteuse des supporters de foot. Amsterdam festoie.
Toutes les raisons sont bonnes et tant pis, si elle ne tient pas toujours son rang. L’important, c’est de vivre en grand. Est-ce pour mieux dissimuler son mal-être grandissant avec la crise économique européenne ou cela fait-il partie de sa personnalité? Amsterdam reste insaisissable.