Comme pour beaucoup d’artistes, c’est le grand frère qui est au départ de tout. Féru de jazz, son frère l’emmène très jeune dans les bars de Montréal où il découvre ce style de musique dont on tombe si facilement amoureux. Il commence à jouer un peu de guitare, puis de plus en plus avant d’en faire son métier.
Formé à McGill et à Boston, André Roy débarque à Toronto en 1986 et s’y installe. En 2010 il reçoit une bourse du Conseil des Arts de l’Ontario pour la production d’un album, DarkBright, qui devrait sortir cet automne.
En attendant, André Roy multiplie les spectacles et jouera le 18 juillet prochain au square Nathan Phillips dans le cadre des Fresh Wednesday. L’artiste se présente un peu plus longuement à la communauté francophone, qu’il aimerait mieux connaître.
«J’ai commencé à jouer de la guitare vers l’âge de 11 ans et j’allais souvent avec mon frère à l’Esquire Show Bar (la Mecque du jazz à Montréal pendant plusieurs décennies. ndlr) et il y avait beaucoup de grands musiciens à l’époque. Plus tard j’ai commencé les gigs et les soirées privées.» Voilà comment André Roy a posé ses valises dans le monde de la musique.
Après ses études, il arrive à Toronto et se trouve rapidement plusieurs formations avec qui travailler. De contrat en contrat, il restera dans la Ville Reine. Aujourd’hui, il gère la promotion de ses spectacles et participe activement à la scène jazz torontoise.
Si DarkBright est son premier disque personnel, André Roy a déjà une carrière assez remplie derrière lui. «Je suis un late-blossom», dit-il. «Au fil des ans j’ai participé à toutes sortes d’enregistrements, mais je suis un compositeur dédié depuis mes tous débuts. Après quand on trouve un ensemble avec une bonne alchimie, on compose avec le groupe dans la tête.»