La journaliste torontoise Chantal Hébert recevait un doctorat honorifique à l’occasion de la remise annuelle des diplômes du Collège universitaire Glendon, samedi 16 juin. L’Express a interviewé la chroniqueuse aux affaires nationales du Toronto Star, du Devoir et de L’Actualité, qu’on voit ou entend aussi régulièrement sur les ondes de CBC, et notamment à l’émission Les coulisses du pouvoir de Radio Canada,
«Le meilleur de la vie n’est pas sur les bancs de l’université», a déclaré Chantal Hébert. «Moins on planifie, plus on a la chance de ne pas passer à côté de ce que l’on doit vivre.» C’est aussi le message qu’elle a transmis aux étudiants de Glendon, le campus bilingue de l’Université York, à qui elle s’est adressée samedi.
La journaliste chevronnée représente un exemple frappant de celles et ceux qui ont brillamment accompli leur vie professionnelle sans plan stratégique à l’appui de leur cheminement.
Pas de plan de match
Elle-même diplômée de Glendon, Chantal Hébert s’est lancée en journalisme dès l’âge de 21 ans: «Il ne faut pas avoir de plan de match!», a-t-elle réitéré.
Depuis 37 ans, Mme Hébert a occupé successivement des postes à la télévision régionale et à la radio nationale de Radio-Canada à Toronto et à la colline parlementaire pour Le Devoir et La Presse.