J’ai rencontré Mira Richard Fioramore pour la première fois au début de mars 2011, alors qu’elle venait de remporter le 1er prix, niveau avancé, au Japanese Language Speech Contest organisé annuellement par l’Ambassade du Japon à Ottawa.
Malgré les violents séisme et tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 10 mars 2011, la jeune femme a réalisé son rêve: aller étudier à Osaka. Je l’ai revue la semaine dernière, quelques jours après son retour à Toronto.
«Il faut que tu ailles au Japon!», m’a-t-elle lancée. Mira vient de rentrer d’un séjour de neuf mois à la Kansai Gaidai University d’Osaka, où elle a participé à un programme d’échange en études asiatiques du 28 août 2011 au 2 juin dernier.
«Bien sûr, il faut accepter de vivre avec les tremblements de terre fréquents. Il y en a au moins un par mois à Osaka et quotidiennement à Tokyo de magnitude inférieure à 5.»
«Ça fait partie du mode de vie. Tous les Japonais sont préparés à faire face aux tremblements de terre, ou aux typhons qui se produisent généralement au courant de l’été.»