Une chambre d’hôtel aux multiples facettes: la Suite California du Théâtre Étienne-Brûlé

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Publié 24/04/2012 par Guillaume Garcia

Un homme se réveille après une soirée bien arrosée et découvre une surprise dans sa chambre. Sous le choc, il ne parvient pas à se sortir de la situation avant que sa femme ne le rejoigne. S’en suit une situation grotesque et comique où le public pourra apprécier le travail effectué par les comédiens de la troupe du Théâtre Étienne-Brûlé. Deux autres mini-pièces, également de l’auteur Neil Simon, suivront pour une soirée drôle à souhait.

La deuxième pièce mettra en scène un couple dont la fille s’enferme dans la salle de bain le jour de son mariage et la troisième raconte l’expérience de deux couples qui reviennent d’une partie de tennis et s’étripent par rapport à la blessure d’une des femmes.

«On donne des représentations pour les écoles d’immersion et les autres écoles francophones de Toronto. Quand je choisis un texte, je pense à ces écoles d’immersion. Si ça bouge, ils peuvent comprendre les choses, mais sans tout comprendre le texte. Dans une école, c’est la comédie qui marche», explique Luc Bernier, professeur à Étienne-Brûlé et responsable de la section théâtre.

Le décor «grandiose», selon Luc Bernier, est composé de multiples portes, fenêtres et mobilier de chambre d’hôtel. «On avait donné carte blanche au professeur d’art visuel Julie-Nadia Rancourt. Les élèves en arts visuels ont fait la toile que l’on voit derrière le décor. Ils ont choisi les couleurs de la chambre d’hôtel et tous les détails très réalistes comme les aérations, un détecteur de fumée, les springlers, les tableaux.»

La mise en place de la pièce Suite California a nécessité le travail de plus de 25 personnes en tout. 10 comédiens, huit personnes à la production, les personnes chargées du décor et celles qui ont peint la toile, tout cela pour huit représentations dont sept scolaires.

«C’est vraiment un projet d’école », indique Luc Bernier. « Il y en a qui ne sont pas intéressés par la scène mais plus par la technique, le maquillage, les costumes, les lumières.»

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La dynamique est lancée depuis quelques semaines avec l’augmentation de la fréquence des répétitions et «tout le monde a à cœur que le projet fonctionne», poursuit Luc Bernier.

«Les jeunes apprennent beaucoup sur le travail d’équipe, l’organisation. C’est un apprentissage indirect. Tout le monde a hâte au spectacle.»

Si le projet semble mis sur les rails du succès, Luc Bernier peut remercier l’engagement des élèves comme Clara Lachaussée de 11e année. «J’ai deux rôles, un dans la première pièce et un autre dans celle avec le couple qui revient du tennis. J’avais déjà fait une vieille dame dans la pièce de l’an passé et je me souviens qu’à la fin de la pièce, tout le monde a applaudi et je voulais retrouver cela. J’ai également participé à la toile du fond. C’est dur de garder le rythme, on répète deux fois par semaine pendant trois mois, et ça accélère dans les dernières semaines. Mais on se rapproche beaucoup du monde même si c’est épuisant. C’est mieux de rester au théâtre que de regarder la TV!»

Vous pourrez vous dire cela vendredi 27 à 20h. C’est mieux le théâtre que de regarder la TV!

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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