François Boileau appuie plusieurs recommandations présentées le 15 janvier dans le rapport de la Commission sur la réforme des services publics de l’Ontario présidée par l’économiste Don Drummond. Ce rapport «fait oeuvre utile, j’en suis convaincu», a-t-il confié à L’Express vendredi dernier.
«Il existe de nombreux exemples d’organismes francophones qui offrent des services en français au nom du gouvernement de façon efficace et efficiente. Plusieurs sont même en mesure d’offrir des services dans les deux langues. Ils font partie de la solution recherchée par le gouvernement», a-t-il indiqué.
Le Centre francophone de Toronto, la Clé de la Baie à Penetanguishene, l’ACFO des Mille-Îles à Kingston et d’autres offrent déjà divers services publics (santé, emploi et intégration des immigrants notamment). Mais ça ne se fait pas systématiquement comme le souhaiterait Drummond.
Comme ce dernier, le commissaire aux services en français suggérait aussi, dans son dernier rapport annuel, «la création de centres multiservices en partenariat avec le gouvernement fédéral et certaines municipalités pour faciliter la prestation de services bilingues».
Ce serait là des solutions plus intéressantes, selon François Boileau, que la simple privatisation de services que l’on pourrait retrouver, par exemple, «dans un Canadian Tire, où on serait loin de l’offre active de services en français».