Planet, un cinquième album pour Éric St-Laurent

De Montréal à Toronto, en passant par New York et Berlin

Le Trio Éric St-Laurent (photo: Sony DSC)
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Publié 11/10/2016 par Bianka Giuristante

Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.
Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.

 Bianka Giuristante est étudiante en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.


C’est sur la scène préférée d’Éric St-Laurent, celle du Hugh’s Room, que son trio lançait son tout nouvel album, Planet, jeudi soir dernier. Aux rythmes afro-cubains combinés à des éléments blues et jazz, le guitariste torontois a fait lever la salle à maintes reprises.

Après avoir enregistré son premier album solo à Istanbul en 2008 en proposant des airs orientaux, le trio d’Éric St-Laurent sortait un premier album jazz intitulé Epoch. Un an plus tard, le groupe revenait avec Ruby, puis Dale en 2013, toujours inspiré d’un mélange latino et blues.

Dans Planet, le groupe propose neuf nouvelles pièces instrumentales (aucune voix). Grâce au djembé, on y retrouve une saveur de musique afro-cubaine qui se mélange au blues de la guitare et de la basse.

Mis à part quelques jokes entre certaines chansons, St-Laurent s’est surtout adressé au public du Hugh’s Room pour remercier l’équipe technique, les managers, les auteurs, les propriétaires de la salle, et bien sûr ses deux acolytes: Michel DeQuevedo, son percussionniste, et son bassiste Jordan O’Connor, qui vient d’Ottawa. «C’est cependant lui [O’Connor] qui devrait me remercier de l’avoir sortie d’une ville incroyablement ennuyante!»

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Eric-St-Laurent

Plus tard, le pianiste Atila Fias s’est joint au trio pour offrir des balades rythmiques et quelques covers canadiens, sous les applaudissements chaleureux d’un public qui semblait de plus en plus impressionné.

Éric St-Laurent est né et a grandi à Montréal, mais il a déménagé dans la grande ville de New York pour étudier l’improvisation. Sa carrière musicale a démarré après ses études, lorsqu’il s’est rendu à Berlin pour accompagner des artistes allemands et scandinaves.

Même si Éric St-Laurent n’est pas instantanément reconnu dans la rue à Toronto, il est partout: il a produit de nombreux albums, composé de la musique pour des films et des pièces de théâtre, il est présent sur plus de 50 enregistrements et a participé à quelques tournées mondiales.

En plus d’avoir une excellente réputation sur les scènes anglophones et francophones, il a gagné le prix de la SOCAN au Festival de Jazz de Montréal pour la meilleure composition, ainsi que le prix pour le meilleur groupe au Festival de Jazz à Vienne, en France.

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Depuis le début de l’année, le Trio Éric St-Laurent s’est promené entre Montréal et Toronto, en passant par Ottawa (vous savez, la ville plate) pour se produire en spectacle. On pourra d’ailleurs les retrouver au festival XJAZZ de Toronto les 21, 22 et 23 octobre prochain, ainsi qu’au lancement d’album de Dr. Janowitz le 9 décembre.

Éric St-Laurent était à l'affiche du récent festival Francophonie en fête à Toronto. (Photo: Martine Rheault)
Éric St-Laurent était à l’affiche du récent festival Francophonie en fête à Toronto. (Photo: Martine Rheault)

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